Certes les frontières se ferment les unes après les autres et les avions sont cloués au sol mais voilà qui va faire la part belle au slow-travel et au tourisme local ! Nous allons devoir (ou pouvoir) reconsidérer les pépites que nous avons à portée de main ou plutôt de basket !
Ça tombe bien, Stitch participait hier aux “Instants T”, un rassemblement des professionnels du tourisme en Loire-Atlantique. 

Ce fut l’occasion de dévoiler quelques chiffres surprenants comme les 31% de touristes de Loire-Atlantique qui viennent… des Pays de la Loire ! (ensuite 30% de parisiens…) Ou encore que plus de 20% des réservations hôtelières se font à J-1 ou même J-0 !! Nous serions donc de plus en plus adeptes des découvertes locales et de la dernière minute !
Ok, c’est noté !

Autres tendances qui se confirment, la mer l’hiver et la fréquentation en hausse sur “les ailes de saisons” (avril/mai et octobre/novembre). Le directeur d’un gros pôle touristique de St Nazaire disait avoir “cartonné” en février ! (A voir ce que diront les chiffres de mars…) En gros, dès que la météo s’y prête, on a de plus en plus le réflexe de chausser ses baskets et de mettre le nez dehors. Si ce comportement est loin d’être nouveau pour certains (urbains vs ruraux), il se démocratise largement et vient toucher une plus vaste caste.
Pour les plus jeunes, cela vient répondre à leur quête de sens, d’expériences, d’authenticité et d’éco-responsabilité, précepte qu’ils vont rechercher dans toutes leurs sphères !

Si avant le marqueur social était dans les voitures ou la maison secondaire, il a été dépassé par la notion d’expérience. Le trek au Népal il y a quelques temps ou le bivouac en Auvergne aujourd’hui. 
Cette quête de durabilité, les “destinations” commencent à l’intégrer et des propositions intéressantes sont en train d’émerger. Cependant, il est question de penser un système de notation qui permet de prendre en compte un triptyque “humain/économique/responsable” afin d’envisager le tourisme autrement qu’à travers sa croissance (emploi, chiffre d’affaires, fréquentation,…). Une sorte de nutriscore “expérience vs carbone” !

Une sorte de nutriscore
“expérience vs carbone” 

Dans ce sens, la Bretagne et son comité régional du tourisme travaillent à une « Bretagne sans ma voiture”. Leur parti : les vacances ne commencent pas en arrivant sur place mais dès la porte de leur appartement fermée ! En faisant du temps de trajet une part intégrante des vacances, c’est un séjour qui se trouve rallongé.
Dans la pratique, c’est un véritable travail qui est à mettre en place avec la Région pour que toute la Bretagne soit accessible, même les zones les moins irriguées, en transport en commun. Travail également avec les hébergeurs pour que des solutions soient proposées aux vacanciers notamment pour le “dernier kilomètre”, celui qui est toujours plus compliqué dans le transport. Vélo cargo, kayak, calèche… toutes les mobilités douces sont suggérées aux propriétaires d’hébergements.

Une belle initiative qui va devoir lever bon nombre de freins !

Et sinon on parle du 2 roues dans le 44 ?

Le territoire d’eau qu’est la Loire-Atlantique se découvre le mieux à vélo, pour suivre au plus près son cycle. Le canal de Nantes à Brest, les bords de Loire, les marais salants, le littoral atlantique, c’est une grande variété de paysages et de lieux que l’on découvre avec un peu d’huile de genoux ! (Châteaux, musées, réserves naturelles,…)

Cet engouement pour l’expérience et la déconsommation voit naître, notamment chez les jeunes urbains/parisiens, une nouvelle forme d’évasion : la micro-aventure ! Mais là il y a tellement de choses à en dire que ça va nécessiter un article à part entière !

Stay tuned !

  • miradouros santa lucia

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